Signe de ma transition de prédateur vers l'observateur/protecteur,
je vous livre un constat qui me laisse perplexe:
l'érosion de la biodiversité nous touche de près:
Nos petits mérous se font de plus en plus rares sur notre
côte atlantique sud:
en deux séances de pêche de 6 heures, je n'en ai aperçu aucun,
ni devant, ni sur ni derrière la barrière:
Ils s'en vont, victimes de quoi?
de la surpêche, notamment au filet de caye pendant leur migration reproductive? Cela n'expliquerait pas tout.
Les autres familles ne sont que peu touchées en comparaison.
Si au vent de la barre on trouverait encore des
ouatalibis (
Cephalopholis fulva, toujours les plus courants),
c'est beaucoup plus flagrant pour les
oualiouas et couronnés (ou conés), tous poissons à trous, dans le récif:
mais c'est catastrophique pour nos coches ou vierges warech des herbiers,
que je photographiais encore à Macré en 2007:
elles ont totalement disparu des algues brunes et vertes, notamment des surplombs en limite des fonds blancs où elles étaient encore si fréquentes il y a seulement deux ou trois ans.
Ce n'est qu'au Diamant, à la Dizac, que j'en ai aperçu avec bonheur deux petites, et encore, par relativement grand fond.
Que s'est-il passé?