mercredi 26 décembre 2007

Les évadés du temps


Epuisés par une longue randonnée, Thierry et Didier décident de passer la nuit dans une auberge.
Lorsque, le lendemain matin, le patron leur demande de sortir par la porte de derrière, ils ne se méfient pas.
Thierry regarde autour de lui sans rien reconnaître, et murmure, d'une voix qu'on entend à peine :
"Didier, nous sommes perdus..." Aussitôt quelqu'un repète, à quinze ou vingt pas:
"Didier, nous sommes perdus!"
C'est une voix rocailleuse, qui crie à pleins poumons. Les deux garçons voient des fougèrent qui remuent un peu...
Thierry et Didier sont dans une grande vallée sauvage, toute peuplée d'herbes folles, de gros rochers, de vieux arbres tordus.

"Les Trois Portes" a vraiment constitué un tournant,
une fascination pour le thème des mondes parallèles,
ainsi que pour tous les autres ouvrages d'Ebly
que j'ai pu lire dans ses deux séries:
Les évadés du temps
et les Conquérants de l'Impossible.

lundi 24 décembre 2007

Bilbo & Cie

JRR T.


Ernest RENAN,
pour moi c'est un collège,
malheureusement rasé aujourd'hui,
mais dont les souvenirs resteront à jamais.
Là j'ai découvert et aimé le Latin,
certainement aussi grace et à cause de notre
belle et gentille prof, Mme Cardin.
La Géo, avec M Achéen, si en verve !
et surtout mes amis Patrick et Bertrand.
Patrick avec qui le souvenir de M Prothe
et son cours d'Anglais mémorable,
qui préfigurait la suite:
"Borgon... his face was cruel,
his eyes shone in the darkness..."

La suite c'est à la Bibliothèque attenante,
la grande B Schoelcher, qu'elle nous a trouvés,
entre 2 BD ou parties d'échecs:
notre bible à nous, en trois tomes,
monstrueuse d'épaisseur et de fascination,
de celui qui, après La guerre du feu de Rosny-Ainé,
après Les Trois Portes, Xolotl, Serge & Thibault,
a fait exploser mon imaginaire:
JRR Tolkien, son Hobbit et surtout
son Seigneur des Anneaux.







Le mieux c'est qu'ils n'inventaient rien,
et cela nous ne pouvions pas encore
le supposer...









Les mines de la Moria
sont nos dédales intérieurs et le Balrog...



 

dimanche 23 décembre 2007

L'Auberge des Alizés





L'Auberge du Vauclin,
où plongent mes racines maternelles,
restera dans la mémoire collective
comme havre de paix et siège de convivialité,
de mixité sociale.
Charles Glaudon en fut encore une fois le promoteur,
secondé d'abord par sa soeur Yvonne Bastol,




puis par son beau-frère Marie-Angélo Joseph,
dit Marilo, mon oncle et inspirateur,
qui en a fait L'Auberge des Alizés.
De part ses dons artistiques, sa forte personnalité,
à mi-chemin entre Hemingway et Castro,


et surtout son sens de l'hospitalité,
Marilo a su tirer parti de ce site sans égal,
d'architecture typiquement antillaise,
ouvert sur l'Atlantique et ses embruns
mais aussi à tous, à travers son bar,
et notamment aux pêcheurs
dont les yoles étaient tirées à ses pieds.
Une clientèle foyalaise et cosmopolite a
profité pendant des décennies de son accueil,
de la vue sur sa galerie à l'étage,
du souffle iodé de l'océan,
de l'alchimie particulière
qui s'en dégageait...





Mon frère Carl a repris le flambeau
au début des années 1990,
dans une conjoncture touristique difficile
après la disparition de nos amis canadiens:
l'auberge n'hébergeait plus que ses alizés,
et Marilo lui a transmis un snack tout neuf,
dont les soirées ragga bondées
puis les 'boeufs' tambour bel air
ont fait la renomée,
devenu donc le Don Carlo.





American Indian










Fun Late 80ies










samedi 22 décembre 2007